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VISITE PRODUCTEUR-ICES - Champiloop


Lundi 24 mars, Julie, Flo et Margot sont allé-es visiter la champignonnière de Champiloop, suite à l'invitation de Maxime et Hamid les deux associés ! !


En bons et bonnes élèves, équipé-es de leur stylos, ils et elles vous ont préparés un récap' en bonne et dûe forme :


Champiloop a été crée il y a cinq ans. Ils étaient d'abord basés à Eybens, près de Grenoble, avant de déménager une partie de leur production à Saint-martin d'Hères. Actuellement, il ne reste à Eybens que la production de shiitake, les pleurotes sont produites à St Martin d'Hères. En plus des deux associés, 7 salariés travaillent chez Champiloop.


En ce qui concerne Hamid, qui gère principalement la partie production, il s'est autoformé, a beaucoup observé puis tenté. Il a notamment été gérant d'une association de production de champignon. Maxime est plus la partie commercialisation. Tout deux bénéficient d'aide entre pairs et sont en lien avec d'autres champignonnières. 





Le site de Saint-Martin d'Hères est situé dans un ancien parking souterrain de 1000m². Ce site leur sert à la fois de bureau et de production pour les pleurotes donc, mais aussi de leur substrat. L'objectif, lors du choix d'occupation d'un lieu assez grand fut de relocaliser la production de leur substrat, pour qu'il soit, autant que faire se peut, local.


"Mais Jamy, c'est quoi le substrat ???"

Eh bien le substrat, c'est ce qui permet au champignon de « pousser ». A Champiloop, il est composé de paille, de sciure (en provenance de l'Ain), de tourteau de tournesol, de noix et de colza (de la Ferme Bouteille dans la Drôme, à qui nous avons rendu visite l'été dernier !!) ainsi que de mycélium, dont le fournisseur se situe en Belgique.

La production de substrat chez Champiloop, c'est environ la moitié de la place du site ! Pour donner un ordre de grandeur : 300kgs de substrat permettent de faire pousser 70 kgs de champignons.




Les étapes de la production de champignon :


  • D'abord, la pasteurisation du substrat :


C'est à dire éliminer les corps étrangers ainsi que le risque de contamination : il ne faut pas de concurrence au développement du mycélium.

Comment font-ils ? Une heure à 90 degrés, puis on refroidit, avant d'ajouter de l'eau pour augmenter le taux d'humidité.

Puis l'inoculation.


  • Ensuite, l'incubation :

Pendant trois semaines, les pleurotes naissantes vont rester dans le noir. Le sac qui contient le substrat ainsi que le mycélium va blanchir. Les sacs sont percés sur environ une dizaine d'endroit : c'est dans ces perçages que les pleurotes vont pousser.


  • La fructification :

Qui s'étalera sur huit semaines.

Pour imiter l'hiver, la température est abaissée, on aère et on humidifie.


  • Et enfin, la récolte :

Celle-ci s'effectue sur cinq à sept jours, entièrement à la main.

Sur chaque sac, on peut espérer raisonnablement 3 récoltes, mais celles-ci seront de plus en plus petites.

Une fois les champignons récoltés, il reste le substrat. Celui-ci est donné à des particuliers, des associations, des professionnels, (le bar radis par exemple) et s'il en reste, à un centre de compostage.

Et pour les champignons, d'abord stockés en chambre froide, ils sont ensuite conditionnés dans les cagettes de 2kgs que vous trouvez sur notre étal de légumes.





à la bonne pioche, deux livraisons par semaine : le mardi et vendredi.

Et pourquoi certains champignons sont plus foncés que d'autres ? La couleur dépend de la lumière et de la taille du champignon.


En terme de production, actuellement Champiloop, c'est 600kgs de pleurote et 300kgs de Shiitake par semaine (!), ce qui leur permet de fournir entre 50 et 65 restaurants, une dizaine d'épiceries, dont la notre, une quarantaine de magasin bio/supermarché. Champiloop a également plusieurs partenariat : Manger Bio Isère, la centrale d'achat Satoriz... Leur production est en constante augmentation depuis plusieurs années !


Enfin, la visite s'est terminée par la présentation des différents produits de Champiloop : les champignons frais, les champignons séchés, les tartinades, les pleurotes à l'huile, les kits de production de champignon (qui a fait craqué l'une d'entre nous !), le fameux livre de recette Champicook, qu'il est possible de commander chez nous ainsi que sur quelques prototypes de matériaux en champignons : panneau isolant et packaging pour éviter le polystyrène...

1 hozzászólás


Merci beaucoup pour ce reportage ! C'est vraiment très intéressant et très instructif de découvrir les coulisses. J'aime beaucoup les champignons de Champiloop, et même si j'avais une vagué idée de la façon dont sont produits les champignons, il y a certains points que je ne connaissais pas. C'est une production qui a l'air de nécessiter une certaine consommation d'électricité s'il faut refroidir les pièces - est-ce qu'ils ont une réflexion sur cette consommation et ou des moyens de produire leur propre électricité ?

J'avais une question également sur les substrats. Vous dites "Une fois les champignons récoltés, il reste le substrat. Celui-ci est donné à des particuliers, des associations, des professionnels, (le bar radis par exemple) et s'il en…


Kedvelés
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