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VISITE PRODUCTEUR-ICES : La ferme du May

Dernière mise à jour : 31 mai

Léa, Lilou, Jérôme et Florian se sont rendu-es un beau matin de mai à la Ferme éponyme ;). Et s'ils et elles ont raté le coche de nous ramener des fraises, voici ce qu'il nous ont rapporté de cette visite avec l'équipe du Ptit Ravito et des Halles de Chartreuse.


Située à Vourey, la ferme du May est une ferme partagée établie sur 40 hectares bio. Sur ces 40 hectares 14 sont réservés à la culture des noix, 6 aux pommes, 2,5 pour les kiwis et quatre mille mètre carrés pour leurs délicieuses fraises. Et dans deux ans... place aux asperges !


Olivier, le gérant a repris la ferme depuis maintenant 2 ans et emploie aujourd'hui 7 équivalents temps plein plus 2 à 5 salarié-es au moment des récoltes des fruits.


Olivier et les épiciers-es de La Bonne Pioche, du Ptit Ravito et des Halles de Chartreuse
Olivier et les épiciers-es de La Bonne Pioche, du Ptit Ravito et des Halles de Chartreuse
Il vaut mieux prévenir que guérir : L'anticipation pour crédo

Olivier essaie de réduire au maximum l’impact sur la biodiversité, dans une démarche de proactivité,


Il prête une attention toute particulière à la qualité du sol qu'il place au centre de son activité. Pour ses vignes, il ne met aucun traitement mais celles-ci sont cultivées sous serre, à l'abri de l'humidité pour éviter l'apparition du mildiou, fléau numéro 1 pour les vignes. Il a fait le choix de ne plus utiliser le cuivre, néfaste à la vie du sol et qui est malheureusement encore utilisé et autorisé dans le bio... Olivier souligne tout de même qu'il est nécessaire parfois de traiter dans les règles du bio quand il y en a besoin pour les insectes surtout et notamment contre les punaises qui dévastent ses cultures de poires, il en a d'ailleurs fait les frais une année où les récoltes ont été complétement dévorées...



En ce qui concerne l'eau, la ferme utilise les veines de la nappe phréatique voisine à ses terres sur les parcelles d’autres producteur-ices (tel que Boris, notre producteur de yaourt végétaux Terre Ferme!!). L’eau y est à environ 10 mètres sous terre ce qui permet aux pieds de vignes qui vont jusqu’à 15 mètres d’en puiser assez, et il n'a donc pas besoin de les arroser.


Pour booster ses cultures, il utilise un système de rotation : un engrais vert à base d’avoine et de seigle qu’il cultive lui-même. Il laisse reposer la terre avec cet engrais pendant 2 ans avant de cultiver un produit sur celui-ci.


A terme il a pour objectif de trouver des solutions pour limiter le paillage plastique à usage unique et utiliser de la paille naturelle ainsi qu-une bâche tissée qui dure dans le temps. Malheureusement l'agriculture est actuellement irrémédiablement liée au plastique, et Olivier planche dessus pour éviter ça au maximum sur ses terres.


Lors de la visite, l'équipe ne s'est pas faite prier pour goûter les fraises de la ferme (qui étaient exceptionnelles !!). Olivier aimerait d'ailleurs doubler leur production dans les prochaines années pour pouvoir fournir plus de quantités aux magasins.

 



L'union fait la force : Le collectif, un deuxième leitmotiv

Pour commencer, Olivier accueille actuellement les 450 moutons d'un éleveur voisin pour entretenir ses parcelles. Les animaux se régalent et les vergers sont rasés de près. Pour la cueillette et l’éclaircissement des vergers : tout est fait à la main !




La Ferme est ce qu’on appelle une SCEA (Société civile d’exploitation agricole), cela permet aux producteur-ices de mettre leurs cultures en commun. A terme, il envisage d’être en SCIC (Société coopérative d'intérêt collectif) avec Terre ferme, et voit même plus grand en faisant rentrer dans sa ferme berger-es, éleveur-ses, maraichère-es et autres ouvrier-es agricoles !

Aujourd'hui Olivier fait 1/3 d'administratif, 1/3 vente (marché, magasin) et 1/3 les mains dans la terre. A terme il voudrait voir tout cela en collectif : mutualiser les outils, les lieux, les terres, les bâtiments, la charge mentale et les mains.




tisser des liens producteur-ices / magasins et voir plus loin...

Les épiceries comme La Bonne Pioche représentent 10% des ventes de la Ferme de May, 60 % des ventes sont en direct et le reste représente les ventes aux autres enseignes BIO. Pour le moment une petite partie des fruits part en transformation, notamment pour Saveurs du Vercors, nos producteur-ices vertacomicorien-nes (10 points pour le vocabulaire !).


Olivier a à cœur l'échange humain et facile entre producteur-ices et magasins. Il est essentiel pour lui de pouvoir parler de son activité avec franchise et de pouvoir échanger des idées constructives tant pour lui que pour les revendeurs et revendeuses.


Nos quatre épicier-es sont reparties avec des papilles émoustillées et repues mais également avec des pistes de réflexions à explorer : "Comment faire en sorte de protéger nos producteur-ices face au bio industriel ?", "Comment peut-on s’allier pour unir nos forces entre magasins, producteur-ices, transporteur-ices face à ces grandes enseignes ?"


Florian, Jérôme, Léa et Lilou - le 26 mai 2025

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